Eau chaude sanitaire (ECS)
Pour couvrir nos besoins en eau chaude sanitaire, nous avons opté
pour un chauffe eau solaire (VISSMAN, VITOCAL 160-A WWKS, 285L). Celui-ci fonctionne avec un capteur solaire plan (1) de 2,3 m2 (VITOSOL 200-F SDI). Lorsque les apports solaires ne suffisent pas, une résistance électrique d’appoint (5) prend le relais.
Afin de limiter au maximum les pertes de chaleur via les conduites
d’eau chaude, les sanitaires et la cuisine ont été rassemblés dans une même zone de proximité pour raccourcir au maximum la tuyauterie. Le chauffe eau sera placé dans une pièce technique située tout en haut de la maison. L’efficacité du système est encore améliorée par l’apport de chaleur provenant de matériel électronique placé dans la même pièce.
Besoins nets énergétiques (BNE) pour le chauffage
Les BNE pour le chauffage représentent l’énergie que les systèmes de chauffage doivent fournir à l’ambiance pour maintenir une température intérieure définie (température de consigne = 20°C dans notre analyse) afin de compenser les déperditions thermiques en hiver.
En hiver, les besoins énergétiques en chauffage seront partiellement couverts par la ventilation mécanique contrôlée (VMC) double flux (HELIOS 300 PRO) dont le rendement réel de récupération de chaleur effective s’élève à 90 %. Le solde des besoins en chauffage (puissance de chauffage calculée par PHPP = 1538 W) seront couverts par un poêle à pellets à faible puissance (Edilkamin – DAME 2-6 kW). Cette solution a été choisie pour plusieurs raisons : elle ne demande pas de consommer d’énergie fossile, on maîtrise facilement et rapidement l’apport d’énergie et on bénéficie du confort visuel de la flamme.
Lutte contre la surchauffe
En été, pour minimiser les risques de surchauffe, nous avons choisi de placer des protections solaires (stores extérieurs enroulables à commande électrique ) sur les fenêtres exposées au sud-ouest et d’installer une structure extérieure (toile ou pare-soleil en bamboo) permettant de mettre la terrasse à l’ombre.
Nous avons également prévu des châssis ouvrant dans toutes les pièces qui rendront possible le refroidissement passif de nuit (free cooling). Il consiste à rafraîchir le bâtiment la nuit grâce à de l’air extérieur. On parle de « décharge nocturne » du bâtiment puisqu’il évacue toute la chaleur excédentaire accumulée en journée. Un rafraîchissement de 3 à 4°C est possible grâce à cette technique bien connue dans les pays méditerranéens.
Le choix d’une maison en maçonnerie (plutôt qu’en bois) assure une bonne inertie thermique du bâtiment en plus d’une isolation acoustique. De plus, les dalles de sol et l’escalier en béton constituent des éléments qui emmagasineront la fraîcheur et permettront de décaler le pic de température intérieure plus tard dans journée, quand la température extérieure sera plus basse.